Présentation des membres du Conseil

Pour garantir une perspective globale, les membres du Conseil sont issus de milieux culturels et professionnels très variés, parlent plus de 30 langues et ont été choisis de façon à refléter la diversité des utilisateurs de Facebook, d'Instagram et de Threads. Universitaires, législateurs ou encore journalistes, chaque membre apporte son propre regard et peut contribuer à améliorer la façon dont Meta modère les contenus sur ses plateformes.

Présentation des membres du Conseil partout dans le monde

Afia Asatewaa Asare-Kyei

Directrice du département « Justice et Responsabilité », Open Society Foundations-Africa (OSF-Africa)
Afia Asantewaa Asare-Kyei dirige la stratégie et la démarche de promotion de la législation et de lutte contre les abus de pouvoir de la part d’acteurs publics, privés, non publics et étrangers, en lien avec des réformes juridiques et institutionnelles, la responsabilisation et la justice dans le cadre de ses fonctions aux Open Society Foundations-Africa. Elle a, auparavant, travaillé auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, de l’ONG Save the Children et de la U.S. Agency for International Development (Agence des États-Unis pour le Développement International). Avocate spécialisée en droits humains et professionnelle du développement expérimentée en développement de la stratégie, en conception de programmes, en gestion de subventions, en recherche et en engagement des parties prenantes en Afrique centrale, australe et en Afrique de l’Ouest, elle a travaillé dans le développement de programmes sociaux et de stratégies juridiques de défense de type transformationnel, via la fourniture de conseils techniques et de suppléments à la politique, mais aussi dans le cadre de l’organisation de structures dans la société civile et d’autres parties prenantes. Avocate spécialisée en droits humains et professionnelle du développement expérimentée en développement de la stratégie, en conception de programmes, en gestion de subventions, en recherche et en engagement des parties prenantes en Afrique centrale, australe et en Afrique de l’Ouest, elle a travaillé dans le développement de programmes sociaux et de stratégies juridiques de défense de type transformationnel, via la fourniture de conseils techniques et de suppléments à la politique, mais aussi dans le cadre de l’organisation de structures dans la société civile et d’autres parties prenantes.

Formation

Licence en droit au centre pour les droits humains à la faculté de droit de l’université de Pretoria, Afrique du Sud
Master en droit au centre pour les droits humains à la faculté de droit de l’université de Pretoria, Afrique du Sud

Expérience

Accès aux informations
Liberté d’expression
Droits des femmes
Droits des enfants
Droits des personnes en situation de handicap
Droits des personnes LGBTQ+

Langages

Anglais
Afrikaans
Twi
Sesotho
Français

Pays

Sénégal
Ghana

Evelyn Aswad

Professeure et présidente, faculté de droit de l’université d’Oklahoma
Evelyn Aswad est professeure de droit et occupe la chaire Herman G. Kaiser en droit international à la faculté de droit de l’université d’Oklahoma. Elle dirige également le centre pour les droits humains et le commerce international de cette université. Son expertise se concentre principalement sur la liberté d’expression en ligne. De 1999 à 2013, elle a travaillé comme avocate auprès du service juridique du ministère des Affaires étrangères aux États-Unis, plus récemment comme directrice du service juridique pour les réfugiés et les droits humains et comme membre du service des cadres supérieurs. Lors de sa mission auprès du ministère, elle a exercé des activités de conseil sur divers sujets, y compris la liberté d’expression en ligne, l’évaluation de législations nationales et étrangères, ainsi que les pratiques liées aux normes de droits humains à l’international, les atrocités de masse, les normes de responsabilité des entreprises à l’échelle mondiale et l’implication des États-Unis dans les Nations Unies concernant les droits humains. Elle s’est également vu remettre plusieurs hautes distinctions honorifiques pour ses activités diplomatiques bilatérales et multilatérales. Elle a également travaillé comme auxiliaire juridique auprès d’Arthur J. Gajarsa dans la US Court of Appeals for the Federal Circuit (Cour d’appel pour des affaires spécifiques aux États-Unis) et comme avocate en droit des sociétés pour Arnold & Porter à Washington, D.C.

Formation

Diplôme Juris Doctor du centre juridique de l’université de Georgetown
Licence du service diplomatique de l’université de Georgetown

Expérience

Droit international en matière de droits humains

Langages

Anglais
Français
Italien

Pays

États-Unis

Endy Bayuni

Rédacteur en chef et membre du conseil d’administration, The Jakarta Post
Endy Bayuni est rédacteur en chef et conseiller au sein du comité de rédaction pour la publication The Jakarta Post, et rédige des contenus traitant de politique nationale, de relations internationales, d’Islam politique et du domaine des médias. Il est journaliste depuis plus de 40 ans, et a notamment travaillé chez Reuters et Agence France-Presse, en tant que correspondant indonésien, au début de sa carrière. Il est l’un des membres fondateurs du conseil d’administration de l’International Association of Religion Journalists (Association internationale pour les journalistes traitant de la religion), dont il a été directeur exécutif entre 2016 et 2021. Il s’est vu remettre plusieurs bourses pour son activité de journaliste, y compris la bourse Nieman de l’université d’Harvard en 2003/2004 et la bourse Jefferson à l’université d’Hawaii en 1999. M. Bayuni est membre du conseil d’administration de plusieurs associations à but non lucratif, notamment la Tifa Foundation, Yayasan Humanis dan Inovasi Sosial ainsi que l’Institute for Policy Analysis and Conflict (Institut pour l’analyse politique des conflits).

Formation

Licence à l’université de Kingston

Expérience

Journalisme

Langages

Anglais d’Indonésie

Pays

Indonésie

Catalina Botero-Marino

Directrice de la chaire UNESCO sur la liberté d’expression, université des Andes
Catalina Botero-Marino est avocate et directrice UNESCO sur la liberté d’expression, à l’université des Andes en Colombie. Elle a été doyenne de la faculté de droit dans cette même université. De 2008 à 2014, elle a été Rapporteuse spéciale sur la liberté d’expression pour la Commission interaméricaine des droits de l’homme auprès de l’Organisation des États Américains. Elle a été professeure adjointe à l’American University Washington College of Law’s Academy (Académie de droit de l’American University à Washington) en droits humains et en droit international humanitaire, professeure détachée au Max Planck Institute en droit public et international comparé, mais aussi experte en chef du projet Global Freedom of Expression, sur la liberté d’expression dans le monde, à l’université de Columbia. Elle est membre du comité consultatif de rédaction de la publication internationale ICON-S (International Journal of Constitutional Law) sur le droit constitutionnel et du comité consultatif de la publication ibéroaméricaine annuelle sur la justice constitutionnelle, du centre d’études politiques et constitutionnelles (Espagne). Mme. Botero-Marino est également membre du jury pour la transparence externe de l’Inter-American Development Bank, déléguée de l’International Commission of Jurists, et vice-présidente du comité consultatif de l’institut pour les droits humains International Bar Association’s Human Rights Institute (IBAHRI). Elle a été membre du centre d’études constitutionnelles à la Cour suprême du Mexique, du conseil de direction de l’association ARTICLE 19, du centre pour les droits reproductifs (Center for Reproductive Rights) et de la fondation pour la liberté de la presse (Foundation for Freedom of the Press, FLIP), entre autres. Jusqu’en février 2020, elle occupait le poste de juge adjoint à la Cour constitutionnelle et au Conseil d’État de Colombie.

Formation

Master en droit constitutionnel à l’université Carlos III de Madrid

Expérience

Droit constitutionnel
Droit international en matière de droits humains
Liberté d’expression

Langages

Espagnol
Anglais

Pays

Colombie

Paolo Carozza

Professeur, université de Notre-Dame
Paolo Carozza est professeur de droit et co-professeur de sciences politiques à l’université de Notre Dame, où il exerce également depuis 10 ans comme directeur de l’institut Kellogg Institute for International Studies et dirige le laboratoire sur la législation et le constitutionnalisme de Notre Dame, qu’il a fondé. Ses articles et publications de haut niveau dans les domaines des droits humains et du droit constitutionnel comparé sont disponibles à grande échelle dans quatre langues. Il est actuellement membre représentant des États-Unis à la Commission européenne pour la démocratie par le droit (Commission de Venise). Auparavant, il a été président de la Commission interaméricaine des droits de l’homme et membre du comité consultatif sur les droits inaliénables, indépendant et apolitique, au ministère des Affaires étrangères des États-Unis. Membre de l’Académie Pontificale des Sciences Sociales, il a enseigné en tant que professeur détaché dans plusieurs universités en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique latine, et à deux reprises en tant qu’intervenant expert Fullbright et enseignant « John Harvey Gregory » sur l’organisation mondiale à la Harvard Law School.

Formation

Licence du Harvard College
Diplôme Juris Doctor de la Harvard Law School

Expérience

Droit constitutionnel comparé
Droit international en matière de droits humains

Langages

Anglais
Français
Italien
Espagnol

Pays

États-Unis

Katherine Chen

Professeure, université nationale Chengchi
Katherine Chen est titulaire d’un doctorat de l’université de Texas à Austin et est professeure émérite de communication à l’université National Chengchi University (NCCU) de Taiwan. Elle est également doyenne de la faculté de communication à la NCCU, ancienne déléguée de la National Communications Commission de Taiwan et co-doyenne de la faculté de communication ainsi que vice-présidente de la Chinese Communication Society. Elle a fait partie du comité d’examen du ministère des Sciences et de la Technologie de Taiwan, a exercé des activités de conseil à diverses occasions au sein du ministère, et a été examinatrice externe pour le conseil de subventions pour la recherche à Hong Kong. Mme. Chen a également fait partie du comité consultatif de rédaction de la publication Asian Journal of Communication et du comité de rédaction du Journal of Communication Research and Practices. Elle a reçu de nombreuses distinctions pour ses recherches de la part du ministère des Sciences et de la Technologie ainsi que de l’université National Chengchi University. Ses recherches universitaires ont fait l’objet de publications dans Telecommunications Policy, Comunicar, Journalism Studies, New Media & Society, Public Relations Review et Chinese Journal of Communication, parmi d’autres. Ses domaines de prédilection pour la recherche incluent les contenus média et leur impact, les réseaux sociaux dans le cadre d’élections ainsi que la confidentialité et la communication mobiles.

Formation

Doctorat de l’université de Texas à Austin

Expérience

Rôle des médias dans la société
Stratégie média
Communication dans le domaine de la santé

Langages

Mandarin
Anglais

Pays

Taiwan

Nighat Dad

Directrice générale de la Digital Rights Foundation et avocate
Nighat Dad a fondé et dirige la Digital Rights Foundation, une ONG en faveur des libertés numériques au Pakistan. Son travail est centré sur les droits numériques, en particulier la protection des données, la liberté d’expression en ligne et la violence en ligne. Elle s’identifie comme féministe et travaille pour permettre aux femmes des pays du Sud d’ouvrir leur champ des possibles via l’utilisation des technologies numériques. Elle a reçu la prestigieuse distinction Tulip pour les droits humains. Elle fait partie des TED Fellows soutenus par TED et des leaders de la prochaine génération pour TIME.

Formation

Licence en droit de l’université de Punjab

Expérience

Droits numériques
Sécurité en ligne
Droits des femmes en Asie du Sud
Genre et droit

Langages

Urdu
Punjabi
Anglais
Sindhi

Pays

Pakistan

Tawakkol Karman

Lauréate du Prix Nobel de la paix
Tawakkol Karman est journaliste, militante pour les droits humains et lauréate du prix Nobel de la Paix. Mère de la révolution, femme de fer… Tout autant de surnoms pour qualifier Karman, figure centrale des révolutions pacifiques de 2011 au Yémen et du Printemps arabe. Ses combats sans relâche pour la démocratie, les droits humains, la paix et sa lutte à la tête de la résistance non violente contre la tyrannie dans le Moyen-Orient, en particulier dans les pays du printemps arabe et au Yémen, lui ont valu le prix Nobel de la Paix en 2011. Elle est la première femme arabe et la deuxième musulmane à recevoir cette haute distinction. En 2005, elle a fondé Women Journalists Without Chains, une organisation en faveur de la liberté de la presse et des droits démocratiques. En 2011, durant le Printemps arabe, malgré plusieurs tentatives d’assassinat à son encontre, elle a mené une révolution pacifique contre la dictature au Yémen, qui a entraîné la démission du président Ali Saleh. Dans la période qui a suivi, elle est restée une figure forte de cette transition au Yémen. Malgré un paysage politique radicalement transformé depuis lors, elle ne cesse de lutter. Mme. Karman exerce désormais des fonctions à l’échelle internationale, et est devenue membre du jury d’exception de personnalités éminentes du développement après 2015 aux Nations Unies

Formation

Master de l’université de Sana’a
Master en sécurité internationale de l’université du Massachusetts à Lowell

Expérience

Gouvernance
Corruption
Extrémisme
Terrorisme
Droits des femmes et des filles
Pauvreté
Réformes religieuses

Langages

Arabe
Anglais

Pays

Yémen

Sudhir Krishnaswamy

Vice-chancelier et professeur de droit, École nationale de droit de l’université de l’Inde
Sudhir Krishnaswamy est président et professeur de droit à l’université National Law School of India, mais également trésorier et gérant du consortium National Law Universities of India. Précédemment, il a dirigé l’école de gouvernance et de politique et a enseigné le droit et la politique à l’université Azim Premji, mais également exercé comme professeur détaché pour Dr B.R. Ambedkar en droit constitutionnel indien à la Columbia Law School. Il a obtenu une licence en droit de la National Law School de l’université d’Inde et, en tant que boursier Rhodes, a poursuivi une licence en droit civil et un doctorat en droit à l’université d’Oxford. Il a fait partie du comité fondateur de l’Alternative Law Forum, qui développe des formes alternatives avancées de défense juridique dans les groupes marginaux. Il a co-fondé le centre de recherche Centre for Law and Policy Research, qui vise à redéfinir le concept et la pratique de la défense d’intérêt public en Inde et à garantir l’application de la constitution pour chacun. Ses recherches universitaires et ses publications en la matière traitent de questions clés en matière de droit constitutionnel et administratif, de droits et du développement de la propriété, avec comme élément central la réforme du système juridique indien. Il a écrit l’ouvrage Democracy and Constitutionalism in India et co-édité Hollow Hope.

Formation

Doctorat de l’université d’Oxford

Expérience

Droit constitutionnel
Politique

Langages

Anglais
Kannada
Hindi
Telugu
Tamil

Pays

Inde

Ronaldo Lemos

Professeur, faculté de droit de l’université d’État de Rio de Janeiro
Ronaldo Lemos est avocat spécialisé en technologies, propriété intellectuelle, médias et politique publique. Il est associé chez Renno Penteado Sampaio Advogados, un cabinet d’avocat au Brésil, et a accumulé 20 ans d’expérience dans les secteurs public et privé. Il a été chercheur indépendant à Oxford, Princeton, au MIT Media Lab, et professeur détaché à l’école d’affaires publiques et internationales Columbia School of International and Public Affairs (SIPA).Il a co-créé la loi brésilienne sur les droits sur Internet (2014) et le plan brésilien national sur l’Internet des objets (2018), et a également fait partie du conseil d’administration de la Mozilla Foundation, d’Access Now et d’autres ONG.

Formation

Licence et doctorat en droit de l’université Sao Paulo Law School
Master en droit de la Harvard Law School

Expérience

Technologie
Propriété intellectuelle
Stratégie média et public

Langages

Portugais
Anglais

Pays

Brésil

Khaled Mansour

Écrivain
Khaled Mansour est écrivain et expert en communication, et a une longue expérience en tant que correspondant étranger aux Nations Unies. Il a travaillé et rédigé des contenus sur des questions politiques, les droits humains, l’aide humanitaire et le maintien de la paix. De 1990 à 1999, il a travaillé comme journaliste, et de 1999 à 2013, il a exercé comme porte-parole des Nations Unies et conseiller/responsable en communication. À ces occasions, il a travaillé dans des cadres de transition et de conflit, comme en Afrique du Sud, en Afghanistan, en Iraq, au Liban et au Soudan en sus de son travail sur la politique aux États-Unis, à Washington DC, dans les années 1990 et au siège des Nations Unies à New York. Avant de devenir écrivain à temps plein en 2015, il a été directeur exécutif de l’organisation majeure en faveur des droits humains en Égypte (Egyptian Initiative for Personal Rights, EIPR) (2013-2014). Il a publié sept ouvrages, principalement en arabe. Son premier roman, A Minefield, et ses mémoires sur l’Afghanistan, From Taliban to Taliban, ont été publiés début 2022. Il a obtenu des diplômes en ingénierie, en archéologie, en sociologie et en relations internationales d’universités situées en Égypte, en Afrique du Sud et aux États-Unis. Il tient un blog à l’adresse khaledmansour.org.

Formation

Licence en génie électrique de l’université de Mansoura en Égypte
Licence en sociologie de l’université de Witwatersrand en Afrique du Sud
Master en commerce international de l’université de Tufts aux États-Unis

Expérience

Journalisme et communication
Affaires humanitaires
Droits humains

Langages

Arabe
Anglais

Pays

Égypte

Michael McConnell

Professeur et directeur du Centre de droit constitutionnel, faculté de droit de l’université de Stanford
Michael W. McConnell est professeur titulaire de la chaire Richard and Frances Mallery, et dirige le centre de droit constitutionnel de la faculté de droit de l’université de Stanford, où ses cours portent sur la liberté d’expression, de la presse et de religion. Il est également agrégé supérieur de recherches à la Hoover Institution. De 2002 à 2009, il a été juge de circonscription à la cour d’appel des États-Unis pour la dixième circonscription. Il a été nommé par le président George W. Bush, républicain, et confirmé sur accord unanime par un Sénat démocrate. Michael W. McConnell a par le passé occupé des chaires aux universités de Chicago et de l’Utah, et a été professeur invité à Harvard et à NYU. Il a publié de nombreux articles en rapport avec le droit et la théorie constitutionnels, notamment sur l’Église et l’État, l’égale protection et la séparation des pouvoirs. Il a co-écrit trois ouvrages : « Religion and the Law », « Christian Perspectives on Legal Thought » et « The Constitution of the United States ». Il a co-écrit trois ouvrages : « Religion and the Law », « Christian Perspectives on Legal Thought » et « The Constitution of the United States ». Michael W. McConnell a plaidé dans quinze affaires à la Cour suprême des États-Unis, et a été l’assistant du juge William J. Brennan à la Cour suprême des États-Unis, ainsi que l’assistant du juge de circonscription en chef du District de Columbia, J. Skelly Wright. Michael W. McConnell a été directeur juridique adjoint du service de la gestion et du budget, assistant de l’avocat général du ministère de la Justice des États-Unis, et membre de l’Intelligence Oversight Board (conseil de surveillance du renseignement) du président.

Formation

Juris Doctor de la faculté de droit de l’université de Chicago

Expérience

Droit et théorie constitutionnels

Langages

Anglais

Pays

États-Unis

Suzanne Nossel

Directrice générale, PEN America
Suzanne Nossel est directrice générale chez PEN America et autrice de Dare to Speak : Defending Free Speech for All. Avant de rejoindre PEN America, elle a été directrice des opérations de Human Rights Watch et directrice exécutive d’Amnesty International États-Unis. Elle a travaillé pour l’administration Obama en tant que sous-secrétaire d’État adjointe pour les organisations internationales, supervisant la participation des États-Unis sur les questions des droits humains au sein des Nations Unies et d’institutions multilatérales. Dans l’administration Clinton, elle a occupé le poste de conseillère de l’ambassadeur américain au sein de la commission chargée de la gestion et de la réforme des Nations Unies. Elle a également théorisé le concept de « Smart Power », auquel elle a consacré un article publié en 2004 dans le magazine Foreign Affairs, concept qu’Hillary Clinton a mis en œuvre lorsqu’elle était secrétaire d’État. Chroniqueuse du magazine « Foreign Policy », Suzanne Nossel signe des tribunes dans des journaux comme le « The New York Times», « The Washington Post » et le « Los Angeles Times », et des articles de référence dans les revues « Foreign Affairs », « Dissent » et « Democracy », pour n’en citer que quelques-unes. Elle a occupé des postes de responsable dans le secteur privé chez Dow Jones et Bertelsmann.

Formation

Licence de droit du Harvard College
Juris Doctor de la Harvard Law School

Expérience

Liberté d’expression
Droits humains

Langages

Anglais

Pays

États-Unis

Julie Owono

Directrice générale, Internet Sans Frontières
Julie Owono est directrice exécutive du laboratoire Content Policy & Society Lab (CPSL) sur des questions de politiques de contenu et de société, et membre du Program on Democracy and the Internet (PDI) à l’université de Stanford. Elle est également directrice exécutive d’Internet Sans Frontières, une organisation qui défend les droits numériques et affiliée au Centre Berkman Klein de l’université d’Harvard. Elle détient un master en droit international de l’université de la Sorbonne à Paris et a exercé comme avocate au barreau de Paris.

Formation

CAPA, École de Formation du Barreau de Paris
Master en droit international de La Sorbonne

Expérience

Droit international
Technologies et droits humains
Relations internationales

Langages

Français
Anglais
Ewondo
Russe
Allemand

Pays

Cameroun
France

Emi Palmor

Avocate et maîtresse de conférence, Centre interdisciplinaire Herzliya, Israël
Emi Palmor est née à Jérusalem et a grandi en Belgique, en Norvège et en Argentine. Elle a étudié le droit à l’université hébraïque, puis est entrée au barreau d’Israël en 1991. Elle a occupé un poste de fonctionnaire au ministère de la Justice israélien, d’abord en tant que procureure de la Cour suprême au bureau du procureur général, puis en tant que directrice du département des grâces. Entre 2014 et 2019, Mme. Palmor a assumé les fonctions de directrice générale du ministère de la Justice, où elle a développé des programmes innovants pour la diversité de l’emploi, fait progresser l’accès à la justice à travers les services et plateformes numériques, et cherché à améliorer ainsi qu’à limiter les réglementations. Elle a lancé des projets éducatifs pour la prévention des agressions en ligne et la protection de la vie privée des mineurs et fondé l’Anti-Racism Coordinating Government Unit, une unité antiraciste. En outre, elle a dirigé des comités nationaux pour l’analyse et la recommandation de politiques en vue d’éradiquer le racisme envers les Israéliens d’origine éthiopienne, pour la réduction de l’achat des services sexuels, ainsi que pour lutter contre les conséquences négatives de la polygamie. Pour sa contribution de longue date à faire progresser l’égalité et la coexistence entre les citoyens juifs et arabes d’Israël, elle a été nommée Champion of Shared Society par Abraham Initiatives. Depuis 2022, elle préside Natal, une ONG spécialisée dans les traumatismes liés à la guerre et au terrorisme, et souhaite aider la population israélienne à avancer vers plus de résilience par le biais de la prévention, de la sensibilisation, de la recherche et de traitements. Elle est actuellement maîtresse de conférences adjointe au Centre interdisciplinaire Herzliya, où elle donne des cours sur la conception de politiques, la gouvernance et le droit. Elle est également consultante stratégique et présidente du Gesher Multicultural Film Fund, un fonds multiculturel.

Formation

Licence de droit à l’université hébraïque de Jérusalem

Expérience

Gestion
Conception de politiques
Gouvernance
Secteur public
Droit

Langages

Hébreu
Anglais
Français
Espagnol

Pays

Israël

Alan Rusbridger

Rédacteur, magazine Prospect
Alan Charles Rusbridger est le rédacteur en chef du magazine « Prospect ». Jusqu’en septembre 2021, il était également Principal du Lady Margaret Hall de l’université d’Oxford. Actuellement, il est le président de l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme et a été, entre 1995 et 2015, rédacteur en chef de « The Guardian » au Royaume-Uni. Des distinctions universitaires lui ont été remises par les universités d’Harvard, de CUNY, d’Oslo, de Lincoln, de Coventry, de Kingston et de l’Open University. En 2014, il a reçu à Stockholm le Right Livelihood Award (également connu sous le nom de prix Nobel alternatif). La couverture par le « Guardian » de la surveillance par les services de renseignement occidentaux a été récompensée en 2014 par le prix Pulitzer du service public. Alan Charles Rusbridger a été formé à l’université de Cambridge et a écrit des livres pour enfants ainsi qu’un scénario. Il est notamment l’auteur de « Play it Again » et de « Breaking News: The Remaking of Journalism and Why it Matters Now ». Il a été membre du Scott Trust, qui détient le journal « The Guardian », et du conseil du Royal National Theatre de Londres. Actuellement, il fait partie du conseil du Comité pour la protection des journalistes.

Formation

Master de l’université de Cambridge

Expérience

Journalisme

Langages

Anglais
Français

Pays

Royaume-Uni

András Sajó

Professeur d’université, université d’Europe Centrale
Andras Sajo est un ancien juge et vice-président de la Cour européenne des droits de l’homme, professeur d’université et doyen fondateur du département d’études juridiques de l’université d’Europe centrale. Il est également membre de l’Académie hongroise de sciences. Il a été conseiller juridique du premier président de Hongrie élu librement, et est l’auteur de très nombreuses publications en droit constitutionnel comparé. Il a également été conseiller lors de la rédaction des constitutions intérimaires de l’Ukraine, de la Géorgie et de l’Afrique du Sud. Il a été professeur détaché régulier dans les universités suivantes : ELTE Budapest, U. Chicago, Cardozo et NYU. Il a également enseigné à Harvard, à Columbia, à U. New South Wales et dans d’autres facultés de droit. Parmi ses plus récentes publications se trouvent « The Constitution of Freedom » (Oxford University Press, 2017) et « Ruling by Cheating – Governance in Illiberal Democracy » (Cambridge University Press, 2021).

Formation

Juris Doctor de la faculté de droit ELTE (Doctorat)
Académie hongroise de sciences

Expérience

Droits humains
Liberté d’expression
Droit constitutionnel comparé

Langages

Hongrois
Anglais
Italien
Français
Allemand
Russe

Pays

Hongrois

John Samples

Vice-président, Cato Institute
John Samples est vice-président du Cato Institute. Il a fondé et dirige désormais le Center for Representative Government de Cato, qui étudie la liberté d’expression, le premier amendement et d’autres aspects des institutions politiques américaines. Il travaille actuellement à la mise à jour de sa monographie, « Why Government Should Not Regulate Content Moderation of Social Media ». Il a également rédigé l’ouvrage « The Struggle to Limit Government: A Modern Political History », et « The Fallacy of Campaign Finance Reform » et a co-publié, avec Michael McDonald, « The Marketplace of Democracy ». Avant de rejoindre le Cato, M. Samples a occupé le poste de Directeur de Georgetown University Press pendant huit ans, après avoir été vice-président de la Twentieth Century Fund. Il a publié des articles dans des revues spécialisées telles que Society, History of Political Thought et Telos, en plus de nombreuses contributions à des volumes publiés. Il est également apparu dans des publications comme « USA Today », le « New York Times » et le « Los Angeles Times ». Il a reçu son doctorat en sciences politiques à l’université Rutgers.

Formation

Doctorat de l’université Rutgers

Expérience

Liberté d’expression
Réglementation en matière de liberté d’expression
Sciences politiques

Langages

Anglais
Allemand

Pays

États-Unis

Pamela San Martín

Ancienne conseillère électorale à l’Institut national électoral (INE), Mexique
Pamela San Martín, avocate à Mexico, a consacré sa carrière à la promotion des droits de l’homme, de la liberté d’expression et des institutions démocratiques. Entre 2014 et 2020, elle a siégé parmi les 11 membres du conseil de l’Institut national électoral du Mexique, le poste le plus élevé de l’organisme de gestion électorale du pays. Elle y a œuvré à l’organisation d’élections pacifiques et à la gestion des questions clés que sont la réglementation des campagnes et la liberté d’expression et d’information. En tant que conseillère électorale, Pamela San Martín a joué un rôle central dans l’élaboration de politiques visant à garantir les droits des minorités dans les processus démocratiques, notamment les droits des personnes transgenres et des personnes en situation de handicap, et les quotas de personnes autochtones. Elle a également siégé au comité de rédaction de l’un des journaux les plus diffusés du Mexique. Avant de travailler à l’Institut électoral, Pamela San Martín a travaillé pour la Commission des droits de l’homme de Mexico pendant près de dix ans. Elle est actuellement consultante en matière d’élections, de démocratie et de droits humains, notamment dans les pays confrontés à la polarisation et à la violence, et a participé en tant que spécialiste à des missions d’observation internationales.

Formation

Diplôme de droit de l’établissement Escuela Libre de Derecho à Mexico

Expérience

Droits humains
Arbitrage et organisation en lien avec les élections

Langages

Espagnol
Anglais

Pays

Mexique

Nicolas Suzor

Professeur, faculté de droit de l’université de technologie du Queensland
Nicolas Suzor est professeur et futur agrégé à la faculté de droit de l’université de technologie du Queensland en Australie. Il est également chercheur en chef au centre ARC Centre of Excellence for Automated Decision-Making and Society, qui traite de l’automatisation dans la prise de décision et dans la société. Les recherches de Nicolas Suzor portent sur la responsabilisation, l’égalité et les droits humains dans la gouvernance des technologies numériques et des systèmes automatisés. Il a publié l’ouvrage « Lawless: the secret rules that govern our digital lives » en 2019.

Formation

Doctorat de l’université de technologie du Queensland

Expérience

Réglementation en matière de technologies
Gouvernance de réseaux sociaux
Responsabilité des intermédiaires
Modération de contenu
Liberté d’expression
Automatisation des discours incitant à la haine

Langages

Anglais
Français

Pays

Australie

Helle Thorning-Schmidt

Ancienne Première ministre, Danemark
Helle Thorning-Schmidt est l’ancienne première ministre du Danemark, fonctions qu’elle a occupées de 2011 à 2015. Elle a également été leader de l’opposition et chef de parti au Parlement danois, ainsi que membre du Parlement européen. Au terme de son mandat dans la fonction publique, elle a été directrice générale de Save the Children, ayant pour mission de faire prendre conscience de la détresse des enfants aux endroits les plus difficiles et hostiles du monde, ainsi que d’améliorer leurs conditions de vie. Dans le cadre de ces fonctions, Mme. Thorning-Schmidt s’est attachée à dénoncer les crises humanitaires au Yémen et en Syrie, ainsi que la crise des réfugiés rohingyas en Birmanie. Elle reste engagée dans des causes géopolitiques en tant que membre de plusieurs groupes de réflexion politiques, y compris l’US Council on Foreign Relations, le Conseil européen pour les relations internationales, l’International Crisis Group, le Comité consultatif international du Conseil de l’Atlantique et le 21st Century Council de Berggruen. Elle siège au conseil de différentes entreprises au Danemark, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Par ailleurs, elle met à profit sa profonde expertise politique et internationale pour conseiller un ensemble d’entreprises et de groupes à but non lucratif, en consacrant du temps à la défense et au renforcement du progrès, de la justice sociale et de la démocratie. Elle détient un master en sciences politiques de l’université de Copenhague et un master en études européennes du Collège d’Europe, à Bruges.

Formation

Master de l’université de Copenhague
Master du College of Europe

Expérience

Politique internationale
Politique européenne
Union européenne
Droits humains

Langages

Danois
Anglais
Suédois
Norvégien
Français

Pays

Danemark

Kenji Yoshino

Professeur de droit constitutionnel (chaire du Chief Justice Earl Warren) et directeur du Meltzer Center for Diversity, Inclusion, and Belonging
Kenji Yoshino est professeur de droit constitutionnel (chaire du Chief Justice Earl Warren) à la faculté de droit de l’université de New York et directeur du Meltzer Center for Diversity, Inclusion, and Belonging, un centre en faveur de la diversité, de l’inclusion et du sentiment d’appartenance. Il est spécialisé en droit constitutionnel, en législation anti-discrimination ainsi qu’en littérature et en droit, et a été doyen adjoint de la faculté de droit de Yale. Il fait actuellement partie du conseil d’administration du Brennan Center for Justice, et des comités consultatifs sur la diversité et l’inclusion pour Morgan Stanley et Charter Communications. Il s’est vu décerner de nombreux prix pour son enseignement et ses recherches, et a publié quatre livres, y compris son plus récent ouvrage (co-écrit avec David Glasgow), « Say the Right Thing: How to Talk About Identity, Diversity, and Justice » (Simon & Schuster, 2023).

Formation

Licence du Harvard College
Master de l’université d’Oxford
Diplôme Juris Doctor de la faculté de droit Yale Law School

Expérience

Droit constitutionnel
Droit civil

Langages

Anglais

Pays

États-Unis

Futures nominations

Afin de préserver notre indépendance, le contrat des membres du Conseil est établi directement avec le Conseil de surveillance. Ils ne sont pas des employés de Meta et ne peuvent pas être démis de leurs fonctions par l’entreprise. Plus important encore, comme nous l’avions annoncé en avril 2023, Meta ne joue plus aucun rôle dans la sélection des nouveaux membres du Conseil. La responsabilité des futures nominations nous incombe exclusivement.

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Tout le monde peut proposer la candidature d’un nouveau membre au Conseil par le biais de notre portail de nomination. Vous pouvez proposer votre propre candidature ou celle d’une autre personne. Si vous proposez une autre personne, assurez-vous de disposer de son adresse e-mail et d’être en mesure de répondre à des questions d’ordre biographique à son sujet.

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